Nom : de Talmont
Prénom(s) : Arthur
Âge : 25 ans
Date de naissance : 1382
Nationalité : Français
Situation matrimoniale : Célibataire
Situation familiale : Orphelin, il n'a jamais connu ses parents et ignore totalement s'il a des frères ou des soeurs
Rang / Métier : Poète
Camp : Aucun
Crédits : Insuline; tumblr

Caractère : Imaginatif ♖ Joyeux ♕ Débrouillard ♖ Coureur de jupons ♕ Avare ♖ Désordonné.

Histoire : Arthur a beau porter un nom composé, il n'en reste pas moins un homme du peuple, riche certes, mais sans aucun titre de noblesse. Le jeune homme est né à Talmont, en Vendée et fut orphelin de naissance, abandonné dans la rue tel un déchet. Il fut recueilli par un Italien marchand de tissus qui l'éleva comme son propre fils. Arthur grandit donc dans une famille aimante, entouré de frères et soeurs dont il comprit bien vite qu'ils n'étaient pas les siens. C'est exactement à l'âge de douze ans qu'il découvrit qu'il n'appartenait pas à la famille Dias. Cette révélation changea son comportement vis-à-vis de sa famille adoptive, bien qu'au fond il savait qu'il n'avait rien à voir avec eux. En effet, il était le seul enfant roux à la peau claire de la famille.

Il reçut tout de même une excellente éducation qui lui permit de savoir lire et écrire. Ces rudiments lui furent bien utiles lorsqu'il décida de vouer sa vie à la littérature et aux femmes. Il commença à écrire plusieurs textes à l'effigie d'une demoiselle de son village nommée Anne dont il fut épris jusqu'au moment où elle se maria. Arthur provoqua en duel le mari, malheureusement pour lui, il n'était aucunement doué à l'épée et s'enfuit donc de sa Vendée natale pour rejoindre la Bretagne. A vingt-trois ans, le monde s'offrait à lui et à son talent que personne ne pouvait révoquer.

A Vannes, son enthousiasme s'évanouit assez vite. Être poète dans une ville aussi grande et inconnue pour lui, lui parut l'épreuve la plus terrible qu'il n'ait jamais eu à traverser. Il présentait ses écrits dans une taverne tous les soirs, espérant un jour voir son bienfaiteur arriver et lui promettre pleins de belles choses. Un soir, il trouva enfin celui qui le mena à la duchesse de Bretagne, amoureuse des arts. Arthur la trouva bien jeune pour connaître quoi que ce soit de la poésie, mais s'abstint de tout commentaire. En effet, cette rencontre lui permit de se faire très vite connaître. De plus, il devint l'un des amis les plus intimes de la princesse.

A présent, il vit à Paris et fait de nombreux voyages à travers la France pour faire partager son talent de compositeur et sa voix. Il gagne bien sa vie et en profite pour vivre à son aise, bien qu'entre ses doigts, l'argent a tendance à disparaître bien trop rapidement.

Nom : Libre ou aucun au choix
Prénom(s) : Clotilde
Âge : 19 ans
Date de naissance : 1388
Nationalité : Française
Situation matrimoniale : Célibataire
Situation familiale : 1 soeur jumelle et plusieurs frères
Rang / Métier : Sage-femme et apothicaire
Camp : Aucun
Crédits : Insuline; tumblr

Caractère : Téméraire ♖ Spontanée ♕ Responsable ♖ Aventureuse ♕ Franche ♖ Obstinée.

Histoire :
Clotilde et Apoline ont toujours été sujet à controverse dans la ville de Povins en Champagne. Tantôt on les comparait à des anges avec leurs cheveux blancs comme la neige, tantôt on accusait leur mère d'avoir mise au monde deux sorcières. Clotilde n'a jamais réellement prêtée attention a ces accusations insensées et cela depuis qu'elle est enfant. Elle a toujours fait avec et n'hésitait pas à découvrir sa longue chevelure aux yeux de tous tandis que sa soeur s'évertuait à la cacher du mieux qu'elle pouvait.

Les deux jeunes filles ont grandi dans une famille assez modeste. Leur mère mourut en les mettant au monde, cela n'empêcha cependant pas leur père et leurs frères de s'en occuper avec amour. Néanmoins, elles commencèrent à travailler très tôt dans leur petite ville de province. Le caractère des deux soeurs s'avéra très vite différent. Clotilde a toujours montré une force de caractère assez impressionnante et étant plutôt garçon manqué que demoiselle coquette, elle décida la première de quitter le cocon familial à l'âge de quinze ans pour rejoindre la capitale. Là-bas, elle reçut l'apprentissage des simples par un vieil apothicaire qui se prit d'affection pour la jeune fille téméraire et la recueillie chez lui. Cependant, consciente que cette formation ne l'aiderait pas beaucoup, elle décida de devenir sage-femme afin que d'autres enfants ne subissent pas le même sort qu'elle.

A la mort du vieillard, elle hérita des biens de ce dernier (en effet il était mort veuf et sans enfants), c'est-à-dire une petite chambre au rez-de-chaussée d'une maison et l'apothicairerie . Clotilde vendit le tout pour une somme très honorable et alla s'installer un peu plus dans le centre de la ville. Elle acheta un logement moins insalubre et fut engagée par une sage-femme d'âge mur comme assistante. En effet, les onguents et potions que sait préparer Clotilde sont très utiles aux femmes enceintes notamment pour calmer la douleur et éviter les fièvres. La jeune fille avait alors seize ans.

A présent, Clotilde est bien étrangère aux complots de la cour, bien que proche des nobles. Elle travaille à son compte et vit avec sa soeur Apoline qui l'a rejointe entre temps. Elle est encore bien loin de se douter qu'un événement imprévu va venir faire basculer cette vie paisible qu'elle mène depuis bientôt trois années. Enfin paisible si l'on ne relève pas les nombreuses insultes qu'elle reçoit pour sa différence et également pour ses connaissances en plantes qui est jugée hérétique par certains. Clotilde sait qu'elle peut avoir de gros problèmes, mais fait comme si de rien n'était. Elle préfère éviter de discuter avec des idiots, dit-elle.

Nom : Libre ou aucun au choix
Prénom(s) : Apoline
Âge : 19 ans
Date de naissance : 1388
Nationalité : Française
Situation matrimoniale : Célibataire, mais amoureuse
Situation familiale : 1 soeur jumelle et plusieurs frères
Rang / Métier : Servante au château
Camp : Aucun
Crédits : Insuline; tumblr

Caractère : Travailleuse ♖ Raisonnable ♕ Intentionnée ♖ Timide ♕ Stricte ♖ Fermée d'esprit.

Histoire :
Apoline comme sa soeur a toujours été un sujet à controverse dans sa petite ville de Champagne. On la comparait tantôt à un ange avec sa magnifique chevelure blanche, tantôt à un démon. Ces nombreuses menaces et insultent à son égard lui valurent de vivre toujours dans l'ombre contrairement à sa soeur qui vivait très bien cette différence. Apoline vit constamment avec ses cheveux couverts, effrayée par les regards qui la jugent. Sa divergence, elle la noie dans le travail et cela depuis petite.

La jeune fille a grandi dans une famille aimante, entourée d'hommes, sa mère étant morte en lui donnant naissance. Bien que modestes, ils arrivèrent à vivre assez confortablement grâce aux salaires des frères aînés des deux jumelles. Bien vite, Apoline s'avéra bien plus acharnée à la tâche que Clotilde et tandis que cette dernière quitta son petit village pour rejoindre la capitale, Apoline trouva différents travaux à réaliser pour continuer à subvenir aux besoins de la famille. Bientôt, elle devint la seule à assurer la charge de son père, ses frères s'étaient fiancés et avaient leur propre famille à nourrir. Elle vit le départ de sa soeur comme une sorte de trahison, mais il en voulut pas longtemps.

Sous l'insistance de son père, Apoline quitta à son tour la petite chaumière pour rejoindre sa jumelle à Paris à dix-sept ans à peine. La route fut loin d'être facile à faire et c'est, telle une gueuse qu'elle traversa les portes de la capitale. Elle traîna plusieurs semaines dans les rues, pauvre, affamée et exécutant les tâches les lus ingrates pour gagner un morceaux de pain. Et puis la chance lui sourit enfin quand elle croisa Clotilde à la sortie de l'Hôtel Saint-Pol.

Depuis ce jour, les deux jeunes filles vivent ensemble dans une pièce bien confortable au centre de Paris. Apoline est en total désaccord avec les idées et les agissements de sa soeur et le lui fait bien savoir. De son côté, elle a trouvé un petit travail comme servante à l'Hôtel Saint-Pol où elle est au courant de tous les derniers ragots de la cour. Ce n'est pas vraiment son passe-temps favoris que d'écouter des rumeurs, mais ainsi, elle sait qu'elle pourra toujours faire chanter un noble, au cas où.

Nom : de Pisan
Prénom(s) : Christine
Âge : 43 ans
Date de naissance : 1364
Nationalité : Italienne
Situation matrimoniale : Veuve
Situation familiale : Une fille et un fils
Rang / Métier : Philosophe et poétesse
Camp : Aucun
Crédits : vintage phonic; tumblr

Caractère : Érudite ♖ Vive ♕ Maternelle ♖ Possessive ♕ Acerbe ♖ solitaire.

Histoire : Christine est la troisième enfant et unique fille de Thomas de Pisan et d'une riche héritière de la famille bolonaise de Mondino. Née à Venise, elle n'y resta pourtant pas bien longtemps et partit pour la France accompagné de son père et du reste de sa famille alors qu'elle avait à peine cinq ans. Son père obtint les charges très honorifiques d'astrologue et médecin du roi Charles V. L'enfance de Christine fut donc heureuse, entourée de ses deux frères aînés Paulus et Aghinulfus, à la cour de France. Élevée en demoiselle de qualité parmi les plus riches héritières du royaume, elle se démarqua des filles de son âge par un goût prononcé pour les études. Son père lui apprit la musique, la poésie, l'italien, le latin, la philosophie, l'histoire et la théologie. Malheureusement, son éducation s'arrêta là, malgré l'envie de Thomas d'approfondir davantage les connaissances de sa fille. En effet, sa mère voulait une jeune fille capable de s'occuper d'une maisonnée et non pas d'écrire des vers.

Très tôt, Christine se mit pourtant à l'écriture de poésies et cela lui valut l'admiration de nombreux nobles et clercs savants qui lui demandèrent sa main. Ce fut pourtant à un homme possédant peu de fortune qu'elle se maria en 1378 à l'âge de quinze ans : Étienne du Castel. Ce dernier à vingt-quatre ans, reçut par la grâce de cette union le poste de notaire et de secrétaire du roi. Ce fut un mariage heureux et trois enfants naquirent de cette union, dont deux garçons et une fille. Malheureusement pour Christine, le bonheur d'une vie de cour auprès du roi Charles V qu'elle considérait presque comme un oncle ne dura pas et dès la mort de ce dernier, Thomas de Pisan perdu sa charge à la cour, ses revenues et son crédit et ne tarda pas à mourir de chagrin en 1387. Christine fut ravagée par cette perte qui se suivit de près par celle de son époux adoré en 1390 par une épidémie qui termina d'achever le moral de la jeune femme de vingt-six ans. Veuve avec trois enfants, une mère et plusieurs autres parents à charge, Christine dut se battre à force de procès pour pouvoir garder un train de vie décent. Cette lutte acharnée la fit d'ailleurs plongée dans une longue dépression d'un an avant qu'elle ne se décide à reprendre la plume.

Durant la décennie qui suivit, Christine approfondit l'apprentissage de son métier d'écrivain. Entre-temps, elle perdit son fils cadet et dut chercher un protecteur en la personne du comte de Salisbury venu en France en 1396 pour son fils aîné Jean de Castel. Or, suite aux luttes entre les barons et le roi Richard II, le comte mourut et malgré les demandes du roi Henri IV pour qu'elle vienne le rejoindre en Angleterre, elle usa de diplomatie pour faire revenir son fils sur le continent et le faire entrer au service de Philippe le Hardi, duc de Bourgogne. Quant à sa fille, elle choisit d'entrer au monastère de Poissy, un couvent de dominicaines qui accueillait les nobles demoiselles, les filles de princes et de grands de ce monde. Christine fut libérée d'un poids en plus quand sa nièce se maria en 1405.

Dès 1402, après avoir lu le livre de Boèce, Christine se convertit à la philosophie et aux sciences. Ses œuvres plurent à la cour si bien qu'elle obtint les commandes et la protection de plusieurs grands hommes tels que Charles VI, Louis d'Orléans, les ducs de Berry, de Bourbon et de Bourgogne. Christine prend alors de l'assurance et se lance dans la rédaction d’écrits érudits philosophiques, moraux et même militaires. Ces ouvrages furent successivement dédiés au duc d'Orléans, à Isabelle de Bavière, au prévôt des marchands, au duc de Guyenne et surtout au sénéchal du Hainaut. Christine se fit également un devoir de se battre pour la cause des femmes, elle qui avait dû se battre dans un monde hostile aux personnes du sexe faible. Elle s'opposa alors à Jean de Meugn et à son Roman de la Rose ce qui lui valut l'admiration de plusieurs de ses pairs érudits tels que Jean Gerson et Eustache Deschamps.

À présent, la réputation de Christine n'est plus à faire et son talent est connu et reconnu par la moitié de l'Europe. Néanmoins, il y aura un jour où elle devra faire des choix et elle sent que ce jour est plus proche qu'il n'y paraît.

Nom : Le Bris
Prénom(s) : Béatrice
Âge : 31 ans
Date de naissance : 4 mai 1376
Nationalité : Française
Situation matrimoniale : Veuve
Situation familiale : Mère d'un fils, sous la tutelle de son cousin
Rang / Métier : Nourrice de Charles de France
Camp : Neutre
Crédits : Gritsou; tumblr

Caractère : Honnête ♖ Attentive ♕ Généreuse ♖ Froide ♕ Têtue ♖ Orgueuilleuse.

Histoire : Entre famines et épidémie, survivre en cette époque troublée n’était pas chose aisée, surtout quand on était aussi pauvre que beaucoup. Béatrice eu beaucoup de chance de venir au monde à la fin d’un hiver si froid qu’elle n’aurait sans doute pas pu y survivre, elle eut de la chance que sa mère survive à l’accouchement au terme duquel elle avait poussait son premier cri, elle eut de la chance de grandir dans un foyer où l’amour était dans chaque cœur. Toutefois, l’argent manquant, elle chercha très vite un emploi pour se retrouver à la cour de France, au service d’une noble dame qui la recommanda jusqu’auprès de la reine quand lors de ses noces elle dû se séparer d’elle. Elle avait 17 ans quand elle céda aux avances d’un jeune domestique qu’elle épousa lors d’une humble cérémonie dans une chapelle parisienne.
Le couple vivait heureux, travaillant dur pour construire l’avenir de leurs enfants sur une réputation solide. Le travail acharné de la jeune femme fut la cause de nombreuses fausses couches en tout début de grossesse qui ne firent que rapprocher les deux jeunes gens et finalement, un jour elle put voir sa taille s’élargir volontairement. Naquit un ravissant petit garçon qu’ils nommèrent Mathieu d’un commun accord. Cette naissance fut suivie de celle de Charles de Valois, un jeune prince dont elle devint la nourrice à la demande de la souveraine qui connaissait son caractère doux, patient et suffisamment ferme pour être capable d’élever un jeune prince. Toutefois, le service de la jeune maman la tenait souvent éloigné son époux, c’est sans doute pour cela qu’elle ne vit pas à quel point il tombait malade, sans doute pour cela qu’elle ne comprit son malheur que lorsqu’il s’imposa à elle.
Veuve, elle ne dû qu’à la présence des deux enfants de ne pas se laisser abattre et porter le noir ne l’empêcha jamais d’allaiter le jeune prince ou son fils, de les border chacun à leur tour ou de leur prodiguer tout son amour et sa sagesse. Aujourd’hui dévoilée, elle ne semble pourtant pas pressée de retrouver époux, de toute manière, quand trouverait-elle le temps de s’occuper d’un époux en plus de ses deux petits trésors alors qu’elle n’a plus un instant à elle ?

Nom : De Crimstorn.
Prénom(s) : Cormag.
Âge : répondre ici
Date de naissance : répondre ici
Nationalité : Ecossaise.
Situation matrimoniale : Célibataire.
Situation familiale : Loin de sa famille.
Rang : Baron de Crimstorn.
Camp : Neutre.
Crédits : répondre ici

Caractère : Qualité ♖ Qualité ♕ Qualité ♖ Défaut ♕ Défaut ♖ Défaut.

Histoire : Cormag est le second fils d’un noble écossais, titré baron de Crimstorn. Enfant vif et téméraire, il grandit dans une Ecosse verdoyante et sauvage dans laquelle on oublie pourtant pas de lui apprendre le plus important : devenir un homme. Leçons d’équitation et d’escrime s’ajoutent à son emploi du temps chargé de petit garçon aventureux ayant hâte d’aller jouer à tout instant de la journée. Quand il fut un peu plus âgé et donc un peu plus attentif, on lui enseigna la lecture, la géographie, le latin, la danse, la courtoisie et d’autres choses encore qui peuvent être utiles à un noble provencial pour s’en sortir dans le monde.
Peu attentif aux ensignements qu’on lui prodigait avec une grande patience, il profitait de la moindre occasion pour se défiler et aller jouer, visiter le domaine qui le voyait grandir, devenir un homme aussi roux que l’était son père, que le seraient sans doute ses enfants. Ses joues rondes se creusèrent légèrement alors que tout en lui semblait tendre à s’allonger vers le très haut. Homme à femme, il apprit très vite à faire tomber les jeunes femmes dans ses bras, qu’elles soient servante, fille de ferme ou même aussi noble que lui. Toutefois, il aima la moindre des femmes qu’il tint contre lui et ne dépensa jamais un sous pour avoir se privilège. Il était donc, il est vrai, un cœur léger et frivole mais non moins aimant.
Entre deux cœurs brisés, il apprécie s’inquiéter de la situation de l’Europe, cherchant un moyen de vaincre l’ennemi de son royaume : l’Angleterre. C’est à la mort récente de son père qu’il décida de se rendre en France, tant pour apporter son soutient à la France face aux anglais que pour découvrir le monde. Toutefois, depuis son arrivée dans cette cour trop somptueuse et luxuriante à son goût, il ne trouve pas autant sa place qu’il avait pu l’imaginer. De plus, il a découvert une France divisée et partagée : écartelée. Il ne sait pas vraiment à qui faire confiance et se sent plus proche des serviteurs que des nobles à l’affut de chaque miette de pouvoir que pourrait éparpiller la Reine par mégarde autour de son trône bancal. Quel camp choisir ? Vers qui se tourner ?

Nom : Durand
Prénom(s) : Madeleine
Âge : 46 ans
Date de naissance : 29 avril 1361
Nationalité : Française
Situation matrimoniale : Veuve
Situation familiale : Enfant unique
Rang / Métier : Maquerelle
Camp : Aucun
Crédits : visenya; tumblr

Caractère : Ambitieuse ♖ Piquante ♕ Déterminée ♖ Vicieuse ♕ Cruelle ♖ Sans limites.

Histoire : Madeleine Durand  … Personne ne sait vraiment qui est cette femme à la beauté ravageuse et au caractère sinueux. Voilà quarante-six ans qu'elle s'évertue à cacher son passé peu recommandable, même si son présent ne l'est guère plus. Fille d'une prostituée aquitaine et d'un soldat anglais, elle n'a connu que la misère toute sa vie. Elle dut très tôt aller mendier dans les rues insalubres de sa ville pour survivre. Elle n'était rien en ce monde et cela lui était insupportable. Elle voulait briller, que les autres la regardent, mais pas avec pitié et dégoût, mais plutôt avec admiration et envie. Elle se jura de se venger du sort que la vie lui avait réservé, avant même de savoir ce dont elle était capable. Cependant les rêves ne deviennent pas toujours réalité et la demoiselle, malgré ses efforts dût emprunter le même chemin que sa défunte mère.
Souvent, on trouvait de l'ironie dans son prénom. Elle aussi d'ailleurs. Elle ne le changea pas néanmoins, qu'importe ce que pouvait penser la maquerelle du bordel où elle travaillait. Or, un beau jour, la chance lui sourit et un jeune homme à peine plus âgé qu'elle tomba amoureux de cette beauté angélique et pourtant mystérieuse. Ainsi à dix-huit ans, sa vie changea du tout au tout. Bien que son bienfaiteur soit marié, cela ne l'empêcha pas d'emmener Madeleine dans sa demeure et de l'imposer à sa femme. Cette dernière était une pauvre fille de quatorze années, ignorante du monde et assez docile pour accepter le sort que son époux lui réservait. Madeleine eut pitié de la demoiselle et après un temps de méfiance, elles devinrent amies. Lien assez peu courant entre deux femmes qui étaient censées se détester.
Malheureusement cette entente ne dura qu'un temps. En effet, la jeune fille mit au monde un héritier, puis un second, puis un troisième. Le noble protecteur finit donc par se rapprocher de son épouse et délaissa Madeleine. Celle-ci fut donc obligée de partir de cet endroit qui lui avait tant apporté. Cependant avant de quitter son ancien bienfaiteur et sa maudite femme, Madeleine, emplit d'une jalousie meurtrière, fit en sorte que le dernier nourrisson ne survive pas à son départ. Après cet infanticide, Madeleine s'enfuit pour la capitale où elle espéra enfin obtenir une chance de sortir de la misère. Là-bas, elle se maria à un vieux bourgeois fortuné, nommé Eudes Durand, qui fut ravi d'avoir une beauté telle que Madeleine dans son lit. La torture ne dura guère pour la jeune femme de vingt-cinq ans qui eut la chance de voir son mari succomber à son âge avancé. Elle se retrouva donc veuve et héritière d'un bon petit pécule. Elle parvint à s’attirer la sympathie de quelques dames plus fortunées qu'elle ne l'était et vécut ainsi durant plusieurs années.
À trente ans, elle en paraissait vingt. Plusieurs de ses connaissances commencèrent à douter de son intégrité et bientôt il fut dit d'elle qu'elle était une sorcière. En vérité, elle ne faisait que se laver dans de l'eau glacée. Sa réputation pourtant bonne au départ s'aggrava et ainsi elle eut l'idée de racheter la maison close Le Paradis à Paris. La maquerelle, effrayée par les rumeurs, le lui céda sans grande difficulté. Et ainsi la carrière de Madeleine était lancée.
À présent, Madeleine se soucis peu des soucis politiques, pour peu que ceux-ci ne viennent pas perturber son commerce.

Nom : Libre ou aucun au choix
Prénom(s) : Iseult, mais au bordel on la surnomme Léa
Âge : 22 ans
Date de naissance :18 juillet 1385
Nationalité : Française
Situation matrimoniale : Célibataire
Situation familiale : Trois soeurs
Rang / Métier : Prostituée
Camp : Aucun
Crédits : poison ivy; tumblr

Caractère : Forte ♖ Travailleuse ♕ Réaliste ♖ Têtue ♕ Haineuse ♖ Possessive.

Histoire :Iseult est née un jour de beau temps, chose rare dans la capitale. Ses parents virent en cette météo et en la blondeur des cheveux de leur fille une promesse d'une belle vie pour leur nourrisson. Cadette d'une fratrie de trois filles, elles vécurent dans la joie malgré la pauvreté grandissante qui les assaillait. Elle se satisfaisait de peu et le fait toujours, c'est un de ses traits de caractère. En effet, la demoiselle n'a jamais été d'une ambition dévorante, au contraire, discrète derrière sa sœur aînée plus pétillante, elle se plaisait à faire ce qu'elle pouvait pour satisfaire ses parents. Travailleuse, elle commença entant que domestique dans une maison bourgeoise à ses douze ans. Ses maîtres furent heureux de l'avoir et se prirent d'affection pour elle. Malheureusement, ils ne la prirent pas sous leurs ailes. Cependant, elle gagnait plus d'argent que certains domestiques plus anciens. Cela créa des tensions et elle fut obligée de quitter son poste. Elle arriva dès lors à combler le manque d'argent familial pendant une période assez courte.
Deux ans plus tard, son père mourut d'une maladie. Les médecins étant trop chers, ils ne purent s'en procurer un et ainsi Iseult vit son père mourir alors qu'elle avait à peine quatorze ans. Elle fut profondément touchée par cette perte et cette dernière provoqua le départ de sa sœur aîné Charlotte et de son mari et rendit sa mère dépressive. Iseult et sa sœur devinrent donc les seules personnes pouvant subvenir à leurs besoins et celui de leur génitrice. Agathe devint donc lavandière tandis qu'Iseult vendait des fruits sur le marché. Or, un jour, un jeune homme charmant vint la voir elle, une beauté angélique à l'air innocent. Il lui proposa un travail peu fatigant et qui payait bien. Loin d'être sotte la jeune fille de seize ans refusa. Cependant, l'hiver vint, le travail se fit rare et l'homme de plus en plus pressant. La jeune fille finit donc par céder et se rendit au Paradis pour devenir fille de joie. La patronne attendit une année avant de la faire travailler pour lui expliquer en quoi consistait son nouvel emploi. Elle garda le secret pendant plusieurs mois, cependant sa mère finit par le découvrir et en mourut de tristesse. Cela bouleversa Iseult qui regretta son choix à en mourir. Mais elle ne pouvait revenir en arrière. Au lupanar, on la surnomma « Léa » qui signifie la lionne en raison de son fort tempérament dû aux épreuves qu'elle a dû traverser.
Aujourd'hui, elle vit avec sa sœur dans une chambre dans une vieille maison insalubre. Elle continue de se prostituer, mais cette situation la fait se haïr. Elle ne se supporte plus. Que va-t-il donc advenir de cette jeune femme de vingt-deux ans aux allures de poupée brisée ?

Nom : Rousseau
Prénom(s) : Tristan
Âge : 32 ans
Date de naissance : 2 juin 1375
Nationalité : Français
Situation matrimoniale : Marié
Situation familiale : Deux filles
Rang / Métier : Tailleur pour la cour
Camp : Aucun
Crédits : Vintage Phonic; tumblr

Caractère : Raffiné ♖ Talentueux ♕ Patient ♖ Rancunier ♕ Indifférent ♖ Froid.

Histoire :Les Rousseau travaillent dans la couture depuis plusieurs générations. Tandis que les femmes s'occupent de coudre de magnifiques robes aux tissus chatoyants, les hommes eux s'investissent plus dans la vente et dans les relations avec la cour. En effet, connue par les plus hauts dignitaires du royaume, cette famille qui appartenait seulement à une bourgeoisie assez modeste fit fortune. Et c'est dans un petit hôtel de la rive gauche de Paris que Tristan naquit. Quatrième garçon d'une fratrie de sept enfants, il reçut une éducation assez complète même si elle n'égalait pas celle des nobles. Bien que sa mère soit présente pour lui et ses frères et sœurs, il ne connut que peu son père qui était souvent absent à cause de son travail. Ce dernier abusait également quelques fois de la boisson, ce qui le rendait aigri et même violent envers sa femme. Et un beau jour, on le retrouva mort dans une ruelle de la capitale. On ne le pleura qu'un peu ou pas du tout. En réalité Tristan ne vécut pas la perte de son père comme un drame. Il avait alors dix-sept ans.
Même s'il avait commencé à apprendre le métier de tailleur, il continua son apprentissage avec son frère aîné qui reprit l'affaire familiale. Il devint assez doué et développa un goût sûr en la mode. Ses créations étaient raffinées et bien vite son frère vit en lui le talent qu'il n'avait guère. En effet, les trois frères aînés de Tristan ne désiraient pas reprendre l'héritage de leur père et ce fut donc Tristan qui finit par prendre la tête de l'entreprise. Il continua de travailler avec certaines de ses sœurs tandis que d'autres avaient décidé de faire autre chose de leur vie.
Il se maria à ses vingt-cinq ans à une demoiselle de dix-huit nommé Mathilde Bonville. Au début, ce fut une simple union de convenance entre deux familles ambitieuses et fortunées puis petit à petit des sentiments commencèrent à naître entre les jeunes gens. Ils ne tardèrent pas à avoir deux filles qu'ils nommèrent Constance et Blanche.
À présent, malgré les troubles qui déchirent le pays, Tristan continue d'exercer son métier. Il vit bien aux côtés de sa femme et de ses deux filles. Mais qui sait ce que lui réserve l'avenir ....

Nom : Morel
Prénom(s) : Christian
Âge : 29 ans
Date de naissance : 11 aout 1378
Nationalité : Français
Situation matrimoniale : Veuf
Situation familiale : Un frère
Rang / Métier : Aubergiste
Camp : Aucun
Crédits : visenya; tumblr

Caractère : Débrouillard ♖ Intelligent ♕ Tenace ♖ Négatif ♕ Dépressif ♖ Incompréhensible.

Histoire : Christian est le second enfant d'un riche couple paysan et neveu direct d'un certain Eustache Morel dit Eustache Deschamps. Il grandit auprès de son frère aîné Joseph avec qui il entretient une relation très forte. Leurs parents, ou du moins leur mère, n'ont jamais été très proches d'eux, allant très tôt travailler et revenant très tard. Les deux garçons ne se plaignaient pas, car c'était grâce au dur labeur de leurs parents qu'ils possédaient plus d'argent que leurs voisins. Ils purent ainsi avoir l'extrême privilège d'apprendre à lire, écrire et compter. Chose fort rare dans leur milieu social. Christian a toujours été celui plus manuel qu'intellectuel et cela marqua son adolescence. En effet, tandis que son frère rejoignait leur oncle poète à la cour, lui demeurait à la ferme pour aider ses parents. Or, cela ne le dérangeait pas, il appréciait le travail d'extérieur.
À ses vingt ans, on le maria à une jeune fille à peine sortie de l'enfance. La jeune demoiselle avait seize ans et était d'une beauté peu commune. Malgré lui, Christian en tomba amoureux et ce mariage ne le dérangea pas autant qu'au début. Ils partirent de leur petite ville de Tours pour s'installer dans la capitale afin d'avoir une nouvelle vie. Christian laissa donc ses parents qui lui en voulurent de ne pas rester. Le jeune couple arriva donc à Paris et leur jeune homme atteignait alors les vingt-cinq ans. Cependant, la vie qu'il avait imaginée pour lui et sa famille ne s'avoua pas aussi heureuse qu'il l'avait espéré. Bien que sa femme attendît un enfant qui paraissait en bonne santé, la naissance se déroula mal et Anne mourut d'une fièvre suite à l'accouchement. Quant à l'enfant, il ne passa pas les trois jours. Christian fut anéanti par cette perte et sombra dans une sorte de mutisme. La joie de vivre qui l'animait d'habitude disparut et laissa place à une sombre humeur constante.
Pendant deux ans, Christian vécut tel un bandit égorgeant et éventrant diverses personnes afin de rendre service à quelques nobles. Cette routine devint son gagne-pain. Or, un beau jour, la chance se présenta à lui et il décida de reprendre sa vie en main. Il reprit une vieille auberge malfamée et en fit un endroit respectable. Les connaissances qu'il avait accumulées grâce au cours de ses précepteurs lui permirent de bien tenir son établissement.
À présent, il essaye de ne pas prendre parti dans la guerre civile qui se prépare, mais il a tendance à se pencher du côté de Louis d'Orléans. Or, il exprime peu son avis, désireux de ne pas avoir de soucis.